Ils forment un banc blanc dans le bleu dru du ciel. Ils sont beaux, ils sont doux et ils percutent l’œil Ils avancent En séries d’ondulations Pelucheuses, immaculées, que l’on voudrait tant Pouvoir toucher, voire caresser tout son saoul Comme on caresse la douceur d’un poil de chat, Comme on s’enfonce dans sa pureté neigeuse
Mais hélas, on s’ébroue : cela ne se peut pas La pureté des nuages Appartient au vent, Au firmament qui la Maintient à distance.