Aucune aspérité Dans le déroulement Des instants lisses et vastes hantés par Le soleil. La lumière au fin grain n'a pas, N'a plus De poids Elle semble gauchir Et abolir les murs Pour donner aux salles des airs D'immensité De fusion avec L'étendue qui s'éploie. Le flottement de l'espace et le temps privé De bornes entretiennent Un sourire béat. L'air irisé a un parfum stable et puissant De pentes herbues, De ligne de crête enjambée Et même en les longs soirs, au soleil finissant, La clarté qui appose ses langues de feu D'un beau rouge rubis sur les meubles S'attarde Avec autant de violence qu'un sculpteur.