Le lézard Se chauffe au soleil, Il se laisse chauffer Par lui Il aime ce soleil qui vient L'empaler Tout contre la pierre, Il fait corps Avec le caillou Que la lumière Chauffe à blanc, Il fait corps Avec les photons Qui pénètrent Sous chaque écaille. Il donne ses écailles au temps Qui vient De s'immobiliser. Il ne craint, en rien De rôtir Tout aplati Par les rayons; Il laisse les heures Passer, Se prélasser à sa mesure.