Il s'est mis comme en orbite autour de ma chair Sans âge et me sépare des autres vivants
Le vent nu Est pareil à un amant jaloux Il me transforme en toupie, je me sens perdue J'oscille telle une tige sur le pavé En l'attente que s'engouffre le lendemain
Mais sa grande houppelande noire Me retient Sur place, où, tout à la fois très loin Et très près Se faufile la foule glacée, métallique.