Les gouttières S’accrochent aux murs délavés, Fortes, imposantes autant que des anacondas Et leurs nœuds de muscles paressent au soleil Qui réchauffe leur lassitude pâle et vieille.
Toutes d’abandon reptilien, poussiéreux, Elles se prélassent par entrelacs, paquets, Amas fiers de sillonner de leurs reptations Majestueuses et musculeuses Les parois Qui les exhibent Parfois De façon obscène.