Poétesse, révolutionnaire, Trop en colère, J'écris des mots amers, Le cœur, grand ouvert. Aurait-on oublié la douceur, Ce besoin de bonheur ? Aurait-on effacé l'essentiel, Cet amour qui rend la vie belle ? Poétesse, de mes mots en errance, J'écris sur cette indifférence, Sur le silence des mots inutiles. Pourquoi la vie a-t-elle perdu le fil ? Comment croire en ces espoirs Quand demain semble dérisoire? Comment rêver avec ce froid Qui glace les cœurs ici- bas ?