En peinture et sculpture Pour me faire pardonner Les « fromage ou dessert » Des temps de charité
Théâtre et vie d’artiste Vous mes muses ancillaires Qui rient des sacrifices Des gens qui n’ont plus l’air De ces grands feux d’artifice Dans les bals populaires
Qui me reprocheront un jour De manquer de leur goût Eux qu’ont perdu pour toujours Toute envie d’être fou
Ou manquer de sérieux Ou que je suis trop fier Eux qui sont si curieux De tout c’qu’on peut bien faire
Eux qu’ont déjà plus l’air D’avoir été des Dieux Avant de perdre l’heur De retrouver le bonheur
Dans mes théâtres antiques Mes mausolées vibrants Loin des informatiques De leurs regards béants Dans leurs accoutrements
Je me nourris du vent Du vent et des suppliques A mon grand Dieu vivant Prince des vérités cyniques Dans mes lieux de cinoches Mêlant de vieux mélos A des rêves de fantoche
De peinture et sculpture De musique et d’esprit D’architecture aussi De roman et de vie Et des rêves de Vinci
Quand mes yeux voient plus bleu Des trésors beaucoup mieux Même si parfois le temps Devient un peu pluvieux
Moi j’ai encore le temps Le temps de vos vingt ans Et le temps d’être vieux Ou d’être intelligent En attendant d’faire mieux
Et quand j’me dis qu’au fond Je n’ai pas tout perdu