Mâtins bêlants, Chèvres soumises Au grès du temps Ou des remises
De nuances si ténues Dessiner tout En ses moindres détails Et ne faire fi de rien Sinon de soi doutant
Se léguer des pouvoirs Du simple fait d’y croire S’inventer des talents Comme des remparts au temps
Et des graines de richesse Qui font de beaux enfants Des enfants aux déesses Et aux amis du temps
De l’or qui coule de tes ruisseaux De tes diamants d’opprobre Loin des maquereaux géants Je ferai mon manteau
Paradis des oiseaux Et des esprits errants Des tout premiers enfants
Je ne suis pas votre ami Et vous payerez cher Les glaires et les scories Dont vous abreuvez ma misère
J’ai choisi de m’aimer Au risque de vous déplaire Pauvres choses dupliquées Qui sont faites pour mourir Et nourrir le néant
Quand le trait roide Ne glisse plus vers la compromission Mais qu’il s’éprend Des formes généreuses et froides
Quand plus rien ne révèle Le délictueux stratagème Ni le je du miroir.
De vous même sans malice Je glisse Quand vous n’avez de cesse De vous croire la princesse A la grâce de ces choses si factices Dont vous vous enduisez l’orifice