Un destin de misère Quarante neuf petites sphères Le tout dans une grosse boule Dont il faut que j’embrouille En odeur de mystère Sans jamais qu’exagère Ni l’une ou l’autre andouille Sans jamais que l’envie Ou simplement la trouille Ne me dictent ma vie Ou la forme de ma boule Ne déduisent ma survie Qu’à la forme de mes ouilles Ou m’arrachent tout ravi Cette peau de citrouille Que je met sur mon lit Et que la nuit m’enroule Avant d’aller rejoindre La mer et les sept mercenaires Encore une fois refaire Sans plus jamais le craindre Mon destin de lumière Quand son écrin se brouille