Entends-tu bien ce noir tout ébréché d'étoiles Accorder son silence aux feux de ta mémoire, Entends-tu tous ces coeurs dispersés sous la toile Précipiter leur âme au fond de ton regard?
Entends-tu ces collines qui creusent les échos De ces pierres tonnant tout au long du chemin, Perçois-tu sous le vent qui s'accroche aux oiseaux La trace de ces bruits qui blessent tOn destin?
Entends-tu sous ta vie, qui glisse comme un nuage, Ces visages qui jouent à écarter le temps, écoute la pénombre marteler dans sa cage Le parfum de ces âmes qui frappent en revenants.
Quand tu changes de cieL, entends-tu ces mystères, Entends-tu ces lueurs suinter sous l'Eternel, Les pas de cette nuit traversant la lumière, Et ces yeux qui te cherchent qous la mort qui chancelle.
Ecoute les venir, tout au bout de l'absence, Ces fantômes évadés de tes paupières closes Quand le vide froissé aux plis de ton ansence éclaire les ténèbres pour qu'un passé s'y pose.
Tu comprendras alors, quand le néant se lève Comment le noir te guide vers tot ce qui fut toi Et que tous les tombeaux maigrissent sous les rêves En attendant qu'un jour tu sois l'objet du choix.