Des braises ardentes, de ce feu de gaîté De notre complicité, ce bonheur partagé De nos âmes si proches, qu’une Amitié Folle a liées Il ne reste aujourd’hui que du vent et des cendres consumées
L’impensable, l’indicible cauchemar est réalité Face aux assauts répétés du vendeur de rêves, désorientée Tes remparts ont cédé, serais-tu Folle à lier ? Tu ne peux plus me voir, ton Maître en a ainsi décidé
Prometteur de beaux jours Expert en son art Faisant ressembler si bien à l’amour Ce qui n’est que fard
En paradis grimé, mon Dieu, quel Talent Un enfer s’est ouvert, en un si court instant En gestes étudiés, en paroles choisies Tu veux, ainsi enchaînée, poursuivre le chemin de ta vie
Tes actes les plus simples deviennent des choix Il faut briser les miroirs, faire taire les voix Renverser les rôles, muer tes amitiés Trop clairvoyantes ou proches, en liste d’Amis triée
Si peu de rires dans ta nouvelle voie, Où est l’amour, s’il ne t’apporte la joie ? Assure-moi, prouve-moi que j’ai tort Dis-moi qu’avec ton Maître, tu partages plus que ton corps
Loin de toi que je ne pourrais jamais haïr Il ne me reste en cadeau que mon absence à t’offrir Dernier geste, dernier message, dernier gage d’Amitié Car même dans ce choix si cruel, tu mérites mon respect
Mes mains pour toi restent à toujours tendues, Mes bras ouverts sans questions, sans conditions Mon épaule pour pleurer si tu te sens perdue Un ami pour t’accueillir à ta sortie de ta prison