Emergeant des gravas d’une maison détruite, La main d’un jeune enfant tend ses doigts vers le ciel. Témoignage apparent de cette vie réduite A une stèle humaine à la gloire démentielle.
Le canon a frappé de toute sa cruauté, Pour le grand bien des peuples et l’avenir du monde. C’est ainsi qu’il ait dit dans une absurdité, Pour justifier les morts sur l’autel de l’immonde.
Au grand jeu de la guerre, l’enfant est tour à tour, La poignée d’osselets répandue sur le sol Ou la poupée chiffon oubliée dans la cour.
Avez-vous ajouté à tous vos bénéfices, Vous les marchands d’obus et de canons sans âme, Cette main évitant le coût d’un édifice ?