Son logis sentait la fleur d’oranger Et le vieux vélin sortant d’un grimoire. Elle allait du lit jusqu’à son armoire En trottin menu de son pas léger.
Elle avait un chat pour la protéger, Son seul confident, son garde mémoire. L’unique à venir, quand la nuit fut noire, Partager sa couche en doux passager.
Sur son dos vouté comme une asservie S’appuyaient les ans de sa pauvre vie Faite de regrets et de bien des pleurs.
Et quand vint le temps où l’âme succombe On garnit sa pierre avec peu de fleurs. Seul son chat s’en vint pleurer sur sa tombe.