Au crépuscule, au crépuscule Une corneille se levait, toute enchantée En pensant à sa fortune Peu après, au fil du temps Il se montrait, elle était somnambule
Avant midi, avant midi La corneille cherchait de la nourriture Elle piquait un ver dans un pré Et pensait chez elle « Pourquoi manger « La vie lui semblait une petite torture
Au midi, au midi La corneille rentrait chez elle Elle prenait une boisson pour boire Puis, elle se tenait devant le miroir En constatant que sa vie soit artificielle
L’après-midi, l’après midi La corneille réfléchissait sur sa vie Tout à fait elle se ne sentait pas contente Son existence aurait besoin du bonheur Que serait un peu plus de valeur
La soirée, la soirée Elle prenait de l’eau et mangeait Un peu des grains sèches Restait d’humeur sourd et revêche Fatigué déjà, la joie manquait
La nuit, la nuit Elle passait revue ses actions du jour Crépuscule, midi, soirée et nuit N’étaient que du réel que lui plut Donc elle changeait pointe de vue
À minuit, à minuit Dés ce moment donné Son somnambulisme s’éclairait Elle réalisait qu’elle était réelle Et ses plumes se présentent plus belles