Je me suis doucement alité Mon esprit c’est tranquillisé Profitant du calme qui murit Je pars doucement vers l’infini
Sur mon visage un sourire ce trace La lumière de mes yeux s’efface Je prends sereinement mon tour Laissant derrière moi mon amour
Mon corps usé d’une vie le labeur N’était plus que faiblesse et douleur De grâce arrêter vos pleurs Je ne suis qu’un homme qui meure D’autres viendront combler le vide D’ici à se que vos visages soient rides
Emmené moi en ma dernière demeure Étaler mes cendres sur les fleurs Laisser le vent me transporter Au bon vouloir de son gré Je pourrais m’étaler dans les prés Quand son souffle sera coupé Je me poserais en toute nature Je dormirais sur toutes verdures