Abîmée par la vie, déchirée par le temps Créature déchue aux contours délabrés Tu pourris éveillée dans tes jours décrépits Quand ton âme occultée, piétinée par ta haine Dépérit lentement sur ta terre souillée Et la toile ordurière enveloppant ton corps Se consomme crûment, avalée par l'esprit Qui toujours agonise, sans jamais nullement Trépasser Car la flamme immuable qui gît en ton cœur Gardera à jamais cet espoir d'être aimée.