La page blanche explose comme un grand champ de neige Où nulle vie encore à fait ses premiers pas ! L’encre de l’écriture a préservé la vierge Les mots et les idées ne la souilleront pas.
Pourtant,
Elle se laisse caresser par une plume déliée Qui, sans la blesser, laisse une trace ondulée Faite de courbes gracieuses, de pleins et déliés. L’écrit fait son chemin dans les flocons figés Laissant des mots d’amour sur la page déflorée. La page blanche n’est plus la neige immaculée.
Elle a subit l ’assaut des vocables et du verbe. Elle supporte maintenant ce que j’écris ici Quelques mots ça et là pour en faire une gerbe Que vous me pardonnerez de nommer poésie !