Le regard de ma chatte couchée sur le fauteuil Qui me toise et me sonde, pupille dilatée Ronronnant doucement, me faisant des clins d’ oeil. Elle quémande ma main pour être caressée.
Sa quête est silencieuse, hormis le doux ronron. Elle réclame la caresse, elle ne la mendie pas. Mais son regard supplie, elle me tend son menton. Je cède à la supplique, fait mon mea culpa D’avoir cédé si vite au desiderata D’un félin de salon décorum des sofas.
Ma main voluptueuse caresse le pelage Ses yeux ne quittent plus les traits de mon visage Ils se font langoureux me prennent en otage J’ose même dire qu’ils font du racolage. Comme les filles du bitume ou celles des bas étages Qui vous disent des yeux leurs plus beaux avantages
Femme si tu me regardes comme me regarde mon chat Je me ferai caresse, amour et jalousie Je dirai oui à tes fantasmes et oui à tes envies Quitte à perdre la vie au profit du trépas.