Quand je pars en vacances Je n’ai jamais de chance C’est avec la valise Que les ennuis commencent
Y a toujours une chemise Qui coince une de ses manches Un slip contestataire Qui voudrait bien prendre l’air
Une paire de chaussettes Qui fait la girouette Et mon pyjama bleu Qui me fait les gros yeux.
Quand je monte en voiture Je casse ma ceinture Heureusement mes bretelles Me sont restées fidèles.
Au premier croisement Nouvel emmerdement Le feu rouge est coincé Je ne peux pas passer.
Puis une auto-stoppeuse Une beauté tapageuse Me fait du rentre dedans Et s’assoit à l’avant.
Elle veut que je l’emmène Au pays de Chimène Quand on passe la frontière Elle montre son derrière
Au douanier hispanique Qui effaré s’ panique Chante Au Clair de la Lune En matant les deux dunes Que dessine le fessier.
O my amor, Ton cul il vaut de l’or Se met-il à chanter, D’une voix de stentor
Qui ameute le quartier Pendant que la gonzesse Rhabille ses deux fesses. Je fais un demi-tour On m’attend à Six-Fours. Je largue la jeune fille Au lieu-dit « Les Jonquilles » Elle me fait un bécot
Ça me fait froid dans l’dos. J’reviens sur l’macadam J’dis adieu à la dame Qui verse une petite larme