Le violon s’est tu quand le clown est parti Ses doigts ne glisseront plus sur les cordes tendues Le miroir s’est éteint, la scène s’est assombrie Le violon s’est tu quand le clown est parti.
Le nez rouge est posé, solitaire et tout nu. Et le bandonéon a fermé ses paupières Le cirque est endeuillé et baisse les lumières Le nez rouge est posé, solitaire et tout nu.
Les mots pleurent en noir, ils ne veulent plus jouer. Ses livres se renferment de n’plus être caressés La poésie s’enroue, la prose est atterrée Les mots pleurent en noir, ils ne veulent plus jouer.
Là-haut il doit jongler avec les mots des anges Et faire du trampoline sur quelques cumulus Il continue son œuvre et poursuit son cursus Là-haut il doit jongler avec les mots des anges
Le violon s’est tu quand le clown est parti Ses doigts ne glisseront plus sur les cordes tendues Le miroir s’est éteint, la scène s’est assombrie Le violon s’est tu quand le clown est parti.