Mon amour s’envole au gré des vents d’été Et se pose parfois sur un pétale de rose Humide et frissonnant sous la fraîche rosée Comme le bord d’une lèvre quand mes lèvres s’y posent.
Il repart vagabond emporté par Eole Dans mes rêves il s’envole cherchant ta douce épaule Y blottit son émoi dans cette douce corolle Il y verse des larmes comme on donne une obole .
Il quitte une fois encor ce dernier reposoir Emporté par la bise qui lui fait froid au cœur Il regarde partout l’âme pleine d’espoir De se trouver enfin un nid à son bonheur.
Il regarde d’en haut les hommes et leur misère Cherchant au plus profond l’esquisse d’un sourire Ils sont trop occupés à courir la chimère Au point d’en oublier qu’ils vont bientôt mourir.
Dans cette forêt d’ombres il perçoit la lumière Que laisse diffuser un regard merveilleux Il se laisse glisser sur ce rais de lumière Et c’est ton cœur qu’il trouve en entrant dans tes yeux.