Dans ce monde où je vis, y a t’il encore espoir De trouver sur ma route où le pas est si rude Un oasis de paix où l ’eau se prête à boire Pour étancher la soif de l’amère solitude.
Dans cette désolation, cette triste beauté De l ‘étendue sableuse et cailloux éclatés Quand les dunes succèdent aux dépressions taries. Dans le vide des oueds, mirages évanouis.
Quel soleil sans brûlures éclairera ma route ? Quelle nuit froide étoilée m’enlèvera le doute, Me donnera la joie sous cette voûte glaciale De te trouver enfin ô! Ma Dame idéale ?
Toi qui seras Simoun aux tréfonds de mon âme Qui chasseras l ’ennui, tout ce qui m’indiffère Tueras la jalousie et toutes les choses infâmes. Pour que ma vie enfin ne soit plus un désert !