Je n'aime pas écrire et mes alexandrins S'écoulent de mes doigts ainsi qu'une eau de source Aurais-je donc vécu comme les malandrins A chercher une paix sans que cesse ma course
Ainsi la feuille blanche est comme ce couteau Qui transperce le coeur des bêtes d'élevage Et ma main n'est qu'un clou subissant le marteau D'un forgeron gravant la lumière sauvage
Pourtant je ne suis pas uun animal méchant En rimant la portrait des hommes et des femmes Je flatterais plutôt leur plus pénible chant A leurs cendres donnant de magnifiques flammes
Quand un vers me surprend il mure mon soleil Mon esprit vague à l'âme et la rime l'obsède Même la nuit, aiilleurs, je supporte l'éveil Me libérant de lui dès lors que je lui cède
Qui parle de son mal soulage sa douleur J'écris afin de croire au violent remède Qui donne le parfum ainsi que la couleur Ma sensibilité qui me saigne et qui m'aide