J’effleure le doute rencontré par hasard, Après deux ou trois mots griffonnés par ma plume, D'un pamphlet ravageur en taillant un costume Au malappris imbu de son propre étendard.
D'un ton primesautier j’affûte mon poignard, Virevoltant d’esprit ou du moins je présume, L’attrait du marigot me donnant l’amertume De vouloir à tout prix la peau de ce ringard.
L’ironie est mon trait, l’exercice m’inspire, La verve est habile pourquoi pas en rire, Abuser de l’humour en guise de bâton.
D'un courroux passager je voudrais en découdre Évitant de blesser le prolixe larron, Juste le titiller du billet de ma foudre.
