Il est ce respect, qui ne se prononce pas, Lorsque je vois ces cheveux gris Quand je vois cette femme là! Son corps, si fragile,si cachectique, Dans ses yeux cette humilité face au trépas... Elle est de celle qui vous donne une leçon de vie, Juste en caressant le printemps, le lila; Ces soupçons de roses à vos narines, Eblouissent votre air, votre lumière se voit! Qu'il est magnifique ce souvenir, Une lumière de vie jusqu'au bout des doigts... Vous souvenez-vous, mademoiselle Robines De cette petite brise courbant les fleurs d'en bas? Vous rappelez-vous, de ces pistils, De ces manières que vous avez, pour toucher ces pétales de s Je me souviendrais toujours de ce sourire De ce trente mai, de ce matin là... A votre réveil, un air de swing... A votre levé, un air de blues entre vous et moi... Eternel, ce moment sentant ces années sixtees Douce, l'élégance de votre voix De ce poste radio, radio "jazz music" Cette clarinette, soudain guidait vos pas Votre voix, votre force d'esprit... Plus puissantes que la force de mes bras... Que voulez vous que je dise: "C'est elle qui guide mes pas?" Je ne peux que sourire et dire merci De partager presqu'un siècle d'amour, de foi Ces chuchotement de voix so British Intenses les derniers instants que voilà Difficile de rester insensible Dans ces yeux ce sourire d'autrefois Si l'avenir est si proche de la vie Le passé si proche de la mort des fois La magie qui les réunit, C'est l'intensité qui y parait chaque fois!