En croisant son regard, Furtif et très profond, Survint sans crier gare La naissance d'une passion. Un sourire a suffi Pour troubler nos deux coeurs En quête d'un bonheur Qui serait pour la vie.
Elle avait dans les yeux Tant de mélancolie, Noyée comme un ciel bleu Après un jour de pluie; Or,je perçu la peine Qu'elle avait due subir Au point de vouloir fuir Les rencontres soudaines.
Pour atteindre au bonheur, Je me mis en devoir De conquérir le coeur De cette tour d'ivoire. Comme par enchantement, Les chaînes du désespoir Tombèrent en un seul soir, Livrant ses sentiments.
Et,depuis ce temps là, Il n'y a pas un jour Où,blottie dans mes bras, Elle ne me parle d'amour. Et c'est ainsi,heureux, Qu'ensembles,nous vieillirons Au coeur d'une maison, A l'abri des envieux.