Oh! Cherchais-tu autre bonheur à mon insu Que tu as irrité la terre et ses contraintes ? Notre amour a-t-il brandi sa force accrue Qu’il a dû défier la mort dans son enceinte ? Seule la dernière page de ta vie cite l’horreur! Ce matin-là femme, lorsque dans ta poitrine Hospitalière a cessé de bondir ton cœur, Ta flamme, elle, dorait encore…et restait fine; A travers ton silence désormais éternel, Elle me disait encore « je t’aime » à mi-voix. Et même enfouis à jamais dans tes prunelles, Tes yeux qui me faisaient part de toutes tes lois M’embrasaient encore de ce regard fixe d’hier Mais cette fois-là perplexe et très funeste. La terre n’avait plus à m’offrir, j’en était fier ; Mais cela ô femme t’a séparée du reste. Tes lèvres que j’embrassais encore et toujours Ne me refusaient aucun tendre baiser Mais me privaient ce sourire commun et lourd Que tu attribuais à qui était gracié. Certes, ce matin-là me réconfortait tant Que je me disais après minute : tu vis encore. O matin précipité hélas par le temps! O matin horrible qui ne sera plus d’or! O matin qui ne sera plus blanc et plus clair Hormis enseveli sous l’ombrage de haine Gigantesque où même le monde entier se perd! Vous tous l’avez menée à une vie lointaine!