La nature,ivre de toi, ombrage ta beauté Que le soleil, avec ses rayons, veut ôter; Et t'immortalise chaque an, chaque printemps; Toutes ses fleurs t'adorent, frémissant chaque instant.
Pour le vent, insensible qu'il prétend être, L'hiver lui tient lieu de festin et de délire: Ah!Quand tu lui fais grâce des cheveux qu'il emporte, Languissant, tentant de t'embrasser de sa sorte.
Les abeilles, devant l'éclat de ta corolle, Succombent en amas de vraies choses frivoles Pour s'emparer à l'aube, un peu tard, du nectar.
Sous tes pieds, le sous-sol, si triste et moins bavard, N'a jamais, depuis sa déjà vieille enfance, Senti ta flamme! Que tes vestiges immenses!