Voilà qu’en ton absence ma salive sèche Et mes larmes laissent leur carcasse sur mes joues! Même d’aimer, vois-tu, je pèche : je ne cache Pas mes sentiments les plus ignobles de tout!
Dans quel sable fais-tu encore traîner tes pas Toi monde insouciant, sans haine ni amour semés, Où l’on n’a ni besoin d’aimer ni d’être aimé; Toi monde imaginaire qui n’a ni haut ni bas?
Ah!regarde leurs joies remuer leurs couteaux Dans ma misère nue, dépourvue de manteau! Certes, la joie aussi, de son indifférence,
Fait souffrir de fois avec toute inconscience! Là-haut, ô mon Dieu, dans cet arbre, pousse la branche La plus rétrécie, la plus éparse, qui se penche!