Je transite entre les étoiles célestes Dans la profondeur de la galaxie Comme un jet de lumière funestes Qui anéantis tout ce qui s’asphyxie
Sans jamais croire aux occultes médisances, Je garde la route qui me mènera vers l’aisance Un périlleux périple s’annonçant sur l’infini Car c’est ainsi que j’échappe à toute agonie
Je marche sur un faisceaux de lune Bondissant sans crainte entre ses dunes Loin de toute attraction terrestre, Plus haut que tout sommet alpestre
Vernis par l’absence de rupture, Drainé par l’inexact exil de l’âme, Expié dans toute ma désinvolture, Je suis un être léger qui s’enflamme
Fils illégitime de la nuit des réprouvés, Je garde un œil sur ceux que j’ai élevés Unis dans ma nocturne forêt de périls, Je sais que ceux-ci ne viseront pas l’exil