Dans la fougue effrénée de mes vingts premiers ans On me perçut ainsi qu'un être singulier Car certains crurent qu'à Satan je m'étais lié Que son venin noyait mon amour apaisant
De l'Éridan on crut que j'étais le brisant Conviant les succubes et démons familiers Dans notre bas monde pour en faire mes alliés Pour enfin renverser ce dieu agonisant
Lorsque mes inquisiteurs m'on fait fou des flammes Ils croyaient m'octroyer douleur pour mes blâmes Or, il étaient faux car le feu est mon royaume
Depuis le bûcher, je fauche les siècles feus Puisque je suis l'Antéchrist, fils du grand Guillaume Depuis l'inquisition, imperméable au feu