Jamais rien n’empêchera les anges De devenirs des diables odieux Car le voile de leur infâme lange N’est rien d’autre qu’un cœur insidieux
Adoucir la tyrannie sans l’excès de supplices Transiger la garde par de simples esquisses Ainsi va celui qui connaît la douleur Rien ne permettra de sonder le fond de son cœur
Car la cuirasse est d’autant plus subtile Comme l’infini qui se cache derrière la mort L’agglomération des cellules inutiles Dégage le temple de l’augure d’un mauvais sort
Guerriers sans périmètre, officiers inaltérables Se tenant tous glorieux à la même table Je vous salue comme vous me saluerai à mon départ Quand je retournerai à l’ombre, loin des traquenards
Rien ne permet aux démons de devenir des dieux Lorsque rien ne se crée dans l’absence de sérieux Car l’environnement propice n’est pas biscornu Seul la perception du temps déploie l’océan des nues
Le rêve est ma réalité, mon esprit est une folie en cube Mon combat est un cirque d’histrions et d’incubes Bienvenue dans mon royaume sombre et diabolique Ici près de moi, tous et chacun assurent sa polémique
Je reprends la route des nomades, le chemin sans fin de l’infini Je serai là même si je suis parti, je serai loin quand on m’aura compris Ne m’attendez pas pour dîner à la table des lois Car j'y ai déjà pris place et mon repas était froid