Un jour, on s’aperçoit que tout c’qu’on tient pour acquis Ne tient plus qu’à un fil, ne tient plus qu’à des sympathies Une vie de misère parsemée de quelques bonheurs épars Une mort sous prière harcelées de rites qu’on prépare
Un frère tombe au combat et nous laisse bouche bée Nous n’arrivons pas à croire qu’il aille pu si tôt succombé Si tôt quitté notre quotidien, si tôt disparu de nos vues Une occasion pour pleurer c’que nous n’avions pas prévu
Pourtant, c’est une histoire si triste qui nous paralyse Que certains sans cœur ignorent, que d’autres banalisent Je tente de retenir mon chagrin le temps d’écrire ces mots Mais le supplice est à vif et torture mes élans lacrymaux
J’honore ton nom même si l’on ne se reverra plus jamais Peut-être un jour si le ciel et l’éternel nous le permet Sache pourtant que même si tu n’es plus là, tu restes Dans ma mémoire, je me souviens bien de tes gestes
Dans mon cœur, tu brilles à tout jamais, peu importe Aujourd’hui, tu traverses l’existence par la grande porte Danny, mon frère d’arme, repose-toi dans la quiétude Malgré le deuil, ton trépas soulage nos inquiétudes
Jamais plus nous aurons peur qu’il t’arrive malheur Car tu as scellé ton existence par manque de bonheur Veille sur mes jours car je continue seul notre combat C’est par ces mots éplorés que je termine mon constat