Le doute qui paralyse ma notion d’équilibre Trouble le diapason de mes pensées qui vibrent Je reconnais ma stature qui vient chambranler Même si ma foi s’est enracinée sans trembler
Ma confiance en mes moyens devient lacérée Même si le glaive dans ma bouche est acéré Car j’ai trop souvent égaré ma réflexion À découvert face au malin, sans protection
Je me compare aux plumes notoires des Maudits Et j’assume chacune des phrases de mes mots dits Malgré les prouesses lyriques, le silence Est le refuge qui m’exclue de ma vigilance
Tel un être dont la douleur persiste à vivre Au cœur de celui qui désire toujours poursuivre À se battre contre le feu de la défaite Je suis combattant et mon âme n’est pas surfaite
Car même dans la pénombre je sais briller Même dans le silence, mon cœur sait crier Je retrouve l’espoir d’accomplir mon voyage Sur cette terre en défiant tous les orages