Voyez cette terre promise que nous gardons si jalousement : Un cercle de montagnes qui couronnent notre royaume, Des rivières qui irriguent les veines d’un sol florissant Et des parfums sublimes pour préserver nos nuits de fantômes
Nos ancêtres celtiques, francs, apaches ou acadiens Sont venus creuser les entrailles de notre patrimoine Maintenant nous pouvons récolter les trésors anciens Qui se terrent dans le mystère des écrits de vieux moines
Persévérer dans l’abus de nos insouciances Sans réduire l’ébullition flagrante de la désinvolture, Comme un désir de s’éloigner des cimes de la sciences Sans fermer la cage des chiens jetés en pâture
Voici la croyance hérétique qui hérite de mon accord Et qui permet aux dociles agneaux de trouver la mort Déchiquetés par la rectitude des limites sensorielles, Nous trouverons tous et chacun notre part essentielle
Les déesses qui comblent nos nuits de leurs cris ravis Évacuent l’état de tension qui obstruent notre vie Les marchandes de rêves, elles, trompent par leurs attraits Ou simplement aiguisent notre jugement sur nos méfaits
Et tous ces éclats de pensée Flottent sur l’air de nos terres Sans jamais pourtant renoncer À l’esprit vivant qui se réitère
Esprit nouveau, ordre séculier Les cercles se complètent par millier
Les neiges se changeront en or Quand la chaleur étouffera la mort