J’ai dérivé une fois de plus, égaré dans mon univers Cerné de sables mouvants sous les lueurs de Lucifer Trucidé par mes rêves quasi inatteignables Ça devient plus ardu près du but, c’est indéniable
Cible de choix pour les parias qui épinglent mon visage Leurs théories reviennent échouées sur un sombre rivage Les torrents des tourments souvent déconcertants Cessent de s’nourrir de mes soupirs dev’nus rares pourtant
Je pourfends les épreuves et trafique pièges et preuves C’est épuisant d’vouloir parfaire son art et ses œuvres Chaque fois que j’ouvre les yeux, que j’inspire le matin Chaque fois que s’couvrent les cieux et qu’la nuit m’atteint
J’suis l’narrateur exclusif d’mes rapports psychiatriques Causés par la désinvolture de l’alcool et des barbituriques Je saurai triompher des vices qui causent mes hantises Quittant ceux qui s’acharnent à m’ralentir et qui s’enlisent
J’ai repris le contrôle de ma vie en m’entêtant à réussir À éclaircir ma vision que j’avais tendance à obscurcir Je sais que la vie m’a offert de pénibles persécutions Aujourd’hui, c’est d’mon malheur que j’fais l’exécution
