Regarde les flocons qui dansent dans le ciel Aussi légers qu'une âme innocente et divine Cette vision me captive et elle élimine Toute trace de peur dans ma nappe existentielle
C'est l'hiver qui, par sa présence rigoureuse, Expose sa saison pour quelques mois frisquets Passager clandestin, j'ai pris un autre ticket Pour les montagnes où la blancheur est houleuse
Mon cœur est un flambeau trônant sur les glaciers Mon regard et mon sourire naissent graciés Où la joie hivernale enivre ma présence
J'affectionne la neige quand elle tourbillonne Quand elle se mêle aux langues de Babylone Dans mon pays si fier que l'on nomme l'hiver