Ô champ étoilé de fleurs que l'aurore arrose Accueillant le jour de ses milliers de pétales Déployées vers l'éther tant de beautés s'étalent Telle une nymphe qu'un poète peint de prose
Un jour, j'y vis là une orchidée noire et rose Baignée de tant de splendeur au centre du val Qu'elle eut voilé mes yeux à l'éclat estival Revêtant de son ombre les lys là, morose
M'avançant vers elle pour ainsi la ravir Lui offrir tout ce qu'elle réclama pour vivre Une divine effluve m'abandonna ivre Fuyant de cette charmante fleur en soupir
Imprégnant mon coeur pour usurper ses désirs Elle goûta ma candeur puis n'y laissa que givre Dès cet instant j'eus tant de malaise à survivre ; Cruelle fleur, mon coeur est de glace à souffrir