La haine transpire de tes yeux sans conscience Tu es de ceux qui ont vaincu, ceux que l'on craint Toi, assassin des mortels, pas même la science Ne pourra triompher de ton coeur d'airain
Tu couches les grains de l'asepsie de la race Dans les fosses laissées par nos anciennes traces Partout fleurit la mort et la désolation M'émancipant du fardeau des faibles nations
Qu'on te nomme peste, guerre ou autre infamie Tu es la seule sans doute pourtant mon amie Car tu saignes mon âme en nourrissant ma haine
J'aimerais que tu flétrisses encore l'homme Car, même dans la mort, il croquerait la pomme Qui a permis à la science d'être aussi vaine