J'arbore sans crainte l'art de la véhémence Sur la toile des mots que ma langue tisse Pour ainsi répudier ces yeux qui se vêtissent D'un loup opaque et noir recelant leur démence
Avant même le jour où un éveil commence Pour ces jeunes agneaux, leurs cerveaux qu'on ratisse Est privé du savoir qu'on enferme aux bâtisses Ouillées d'écrits propres aux sagaces semences
Ce voile si ample, fermement enlacé Autour de leurs yeux plongés dans le noir Se nomme mensonge et il leurre leurs pensées
Vous, troupeau inculte dans le jour entassé, Croyez que le soleil brille pour vous faire voir; Sachez que ses rayons éblouissent le savoir