Je ne suis qu’un rêveur éveillé Qui voit le monde mourir sans s’égayer J’en ai payé de mon sang pour survivre Transposé sur des pages en lettres cursives
Je n’ai pas la prétention du devin Qui croit pouvoir prédire nos lendemains Alors j’écris ma vision d’une agonie Quand notre nature perd son harmonie
Bien que mes doutes n’effacent pas la crainte Je voudrais tant l’ivresse de l’absinthe Pour donner une cause à ma folie dansante
Mais j’assume ma sobriété atteinte Qui a su briser le rythme de l’enceinte Où j’ai perdu pied dans une terre en pente