Par temps gris, quelque fois, je pleure Je pense aux dégâts que j’ai commis À toutes celles que j’ai bordées de fleurs Et à l’amour devenue momie
Dans le sarcophage de mon cœur J’ai déposé un dernier baiser De ma peine, je suis un grand moqueur Même si plus rien ne vient m’apaiser
Refrain : Et la fumée qui monte là-haut Se dissipe entre les barreaux Je crache sur les vents ravisseurs L’amour se trouve dans mon viseur Je presse doucement sur la détente En espérant que la Méchante Ne chante plus, ne m’obsède plus Celle que j’aimais et qui m’a déplus
C’est en souffrant qu’on se sent vivre Mais avant, j’étais toujours ivre J’ai appris à croire aux sentiments Mais je n’écoute plus celle qui ment
Quand les fréquences s’harmoniseront Je laisserai peut-être renaître la flamme Et quand les accords nous diviseront La Méchante y perdra son âme
L’amour est un brasier Où il fait bon s’extasier Le temps de perdre tous ses sens Et de plonger dans l’incandescence…