Je sais que mes yeux ont déjà disparu dans ton âme Que les simples effluves qui te recouvrent me blâment Peut-être crains-tu le personnage plus sombre en moi Ou plutôt celui qui pourrait te ravir ton émoi?
Mes pensées fréquentent le souvenir de ton sourire Pour projeter l’image de mes intimes désirs Car ce que je vois en toi me découvre tes portraits Ce que je distingue ainsi te prodigue tant d’attrait
Où tes idéaux traversent le champ de mes valeurs Dans des terres profanées par d’imputables douleurs J’aimerais y édifier un castel inexpugnable
Tu pourrais être l’impératrice de mon royaume Pour panser mes blessures de ton bienfaisant baume Et régner à mes côtés dans un amour véritable