Mes yeux teintés d'émeraude au firmament s'ouvrent Séducteurs assoupis qui de la nuit s'abreuvent D'où si souvent de saphirs perles salées pleuvent Admirant l'aube qu'une chape dorée couvre
Et dès lors, cet éther que les nuées découvrent Dans une ardente étreinte, quelle exquise épreuve En mon âme morose vient lover mon fleuve Embrassant ses flots dont les profondeurs s'entrouvrent
Bercés par les marées, ces passions de mon âme Chassant de mon abysse obscur tout ange infâme Ses cieux se fondent dans mon océan de glace
Depuis ce jour où l'ambre aurore me sourit Mes yeux assouvis d'amour que l'azur nourrit N'abandonnent plus de perles mais les enlacent