Mon visage est souffrant derrière ce masque illusoire Et de longs hurlements mornes se couvrent de mes rires De fines larmes emperlent mes joues lors de plaisirs Et j'exhale l'exode de mon âme dérisoire
Et le jour est sans cesse bordé de nuées Devant mon regard aux teintes mélancoliques Je fuis les endroits où le bonheur s'est rué Et la nuit nourrie mon coeur d'ombres désertiques
Ta beauté meurt sur moi car la mort te défère Un ange qu'un démon ne voudrait que violer Puisque encore aux assises d'un monde étiolé Le mal bien subtil dans mon coeur noir prolifère
Mon visage est souriant derrière ce masque illusoire Et de brefs soupirs saccadés se privent d'avenir De fines larmes emperlent mes joues dans ce plaisir Car j'exhale mon âme de cette chair dérisoire