Tout est irréel, empreint à la confusion Dans une suite de chapitres prémédités Ce que je vois et sais dans la discrétion N’est que l’impression d’un livre déjà édité Dont je connaîtrais déjà même l’intrigue Et même la chute menant à son issue Une histoire où la détresse qui s’endigue N’est qu’un prétexte aux malheurs reçus
Le combat d’une vie est souvent la lutte contre soi-même Des pages et des pages qu’on voudrait arracher sans trêve Dans le grand livre de notre existence de bohème Le regard des artistes est le reflet de la distorsion du rêve
Plusieurs scènes et plusieurs actes subséquents Dans une pièce vivante remplie de tourments Nous vivons une réalité qui n’est pas unique Comme un théâtre possédant plusieurs rubriques Tout est subtil et généralement séquentiel Dans le vérifiable éphéméride du ciel Nous sommes des éléments d’un panorama Les couleurs et les teintes d’un diorama
Tous les artistes de la vie Sont des êtres incompris Des modèles sans chaînes Comme des acteurs en scène C’est à leur regard créatif Que meurt l’esprit oisif Quand l’osmose des pensées S’exprime dans la liberté