Humez de mon royaume son arôme rance Ses sombres pluies de flamme allumant mes flambeaux Un seul soupir pourrait vous réduire en lambeaux Quant aux espoirs de fuir, ils ne sont que démence
Goûtez de mon royaume L'Orque en éminence Et aux fruits défendus que sanglent les corbeaux Mais vous ne trouverez de joyaux aussi beaux Que cette obscure lueur front au trône qui danse
Je suis de brasiers trépidant au sein du noir Attisant votre âme à s'enflammer puis déchoir Car c'est de vos blâmes que naissent mes plaisirs
Or, n'attendez guère une quelquonque clémence Assignés en ces lieux vous constituez l'essence Dont je me sustente, crépitant de désirs