Un peuple asservi jusqu'au jour du soulèvement Fomenté par un gentil homme de courage Dont l'amour trucidé baigna le coeur de rage En guerriers bravèrent le destin dignement
Les coriaces combattants prirent l'engagement Car leurs terres étaient enserrées de barrages Jusqu'à ce que ruiselle le sang et qu'oragent Flèches, flamberges et fléaux incessament
Nous sommes pareils à tous ces gens jetés en geôle Dans notre propre patrie, fils de l'antique Gaule Et nous dormons dans le mirage du bonheur
Mais pendant la torpeur, des malandrins nous frôlent Chuchotant dans la nuit ; ils craignent la bonne heure Où libres souverains deviendra notre rôle