Souvent, aux fuyantes lueurs du jour mourant Je m'assieds, seul et savoure la nocuité Déjà flottante des vapeurs d'herbes fruitées Doux poison de mes nuits où je m'isole, souffrant
Rémige à la main, je macule la blancheur D'une vierge page avec l'encre de mon coeur Je traduis l'interstice qui réside encore Entre mon esprit noir et la chair de mon corps
Le flot de mes larmes sur la soie de mes yeux Dévoile encore la dualité infuse Qui chaque jour m'abandonne plus anxieux
Ma soif de lumière et mes tempêtes obscures Voilà ce qui gît derrière la diaprure De mon regard soyeux brillant de mille feux