Mon esprit est un royaume rempli de larmes De rires, de soupirs, de fureur et d’ardeur Il renferme tant de souvenirs plein de vacarme Que les bruits qu’il porte sont d’un passé chapardeurs
J’ai connu la grandeur d’une ère couronnée Par l’extravagance de mes exploits intimes Où des discours admirables m’ont fleuronnés Me laissant condescendant bien que légitime
J’ai ensuite sombré quelque part dans l’ignoble Où les angoisses ont prévalence sur tout J’ai perdu ma tiare et mon attrait si noble Pour devenir un être impavide surtout
Et le temps m’a corrigé de plusieurs soufflets Pour que je comprenne que je ne suis pas Dieu Pendant que les mots instruisent de ces couplets Je suis présentement lucide et plus radieux